Disque n° 1 : titre n° 1 : No son of mine titre n° 2 : Jesus he knows me titre n° 3 : Driving the last spike titre n° 4 : I can't dance titre n° 5 : Never a time titre n° 6 : Dreaming while you sleep titre n° 7 : Tell me why titre n° 8 : Living forever titre n° 9 : Hold on my heart titre n° 10 : Way of the world titre n° 11 : Since I lost you titre n° 12 : Fading lights

Qu'il est loin, lorsque Genesis enregistre ce disque, le temps des débuts où Peter Gabriel (qui quitte le groupe après The Lamb Lies Down On Broadway) apparaissait sur scène déguisé en renard pour chanter des nursery rhymes. Avec le remplacement du charismatique chanteur leader par le batteur Phil Collins (qu'on entendait déjà pousser la chansonnette le temps d'un morceau sur Selling England By The Pound, un de leurs meilleurs disques), l'époque du symphonisme progressif teinté d'influences folkloriques est révolue. Exit la grandiloquence, place aux chansons calibrées pour la radio. Curieusement, le groupe connaît alors un succès encore plus grand, qui va de A Trick Of The Tail sorti en 1976 à ce We Can't Dance du début des années 90. Désormais, Genesis ne cherche plus à réaliser des albums conceptuels mais à enregistrer des tubes. Ce qu'il réussit fort bien comme ici, où se détachent les incontournables "I Can't Dance" (évocation d'un certain Michael Jackson), "Jesus He Knows Me" et "No Son Of Mine". --Hervé Comte